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MICHÈLE, UNE ARCHITECTE, S’EST ADRESSÉE à MOI AFIN D’APPRENDRE LA PEINTURE AU PASTEL SEC. partant DE ZÉRO, elle est arrivée à UN NIVEAU AVANCÉ, pouvant desormais RÉPRESENTER N’IMPORTE QUEL SUJET.

Dans l'apprentissage, elle était surtout intéressée par la nature-morte, mais restait ouverte aux autres thématiques afin de pouvoir maîtriser ce support.

Apres avoir vu son niveau, car étant architecte depuis plus de 40 ans, elle avait un niveau et une perception différents de ceux des artistes débutants. Je lui ai montré certaines bases ainsi que le clair-obscur afin qu'elle comprenne la direction de notre travail en lui proposant un programme adapté à sa demande et son niveau.

Voici notre parcours.

Lors de notre premier cours avec Michèle j'ai souhaité lui faire une introduction de clair-obscur et de sa technique afin d'évaluer son potentie : points forts et points faibles.

Comme vous le voyez, le résultat est déjà prometeur, car même si c'était son premier contact avec cette technique, elle a quand-même su, grâce à mes explications, transmettre volume, appliquer les couleurs et les mélanger correctement. À ce moment, nous savions su quoi concentrer notre travail.

Le prochain sujet était axé sur le travaille texture des objects. Michèle voulait surtout peindre des nature-mortes, alors nous nous sommes foculisé là-dessus.

L’idée était d'abord de transmettre le volume grâce au jeu de clair-obscur puis travailler avec précision chaque objet séparément. On aperçoit des améliorations dans sa façon de poser les couleurs et faire les transitions. Après son premier devoir, Michèle a saisi le principe et discernait mieux ce qu’elle devait faire.

Après avoir passé plusieurs cours sur la nature-morte, on a décidé de changer pour essayer de peindre des fleurs. Ce n'était certes pas la thématique préférée de Michèle, mais elle voulait quand-même tenter le sujet.

Nous sommes resté deux cours entier sur cette œuvre afin de bien travailler une des fleurs et mettre l'accent sur certaines parties. Nous apprenions à travailler avec le verre, la texture des pétales, leur construction, et etc. On a réussi à créer un sujet vif mais aussi à révéler le trait architectural et précis que Michèle commençait à avoir.

Étant donné que Michèle voulait se perfectionner dans la nature-morte, nous nous sommes concentrées sur le travail des plis, de la perspective, utilisant de nombreux éclairages et clair-obscur.

Ces deux compositions on été réalisées sur des formats plus grands qu'avant afin de pouvoir travailler avec précision : la texture et les couleurs. Après de nombreuses heures de travail, Michèle a enfin compris la technique et est devenue plus efficace dans ses réalisations. On a ensuite pu passer à l'architecture.

Il ne faut pas oublier que Michèle est d'abord une architecte, alors, bien évidement, elle adore tous les sujets dans lesquels elle peut apporter sa maîtrise de construction et son habilité technique.

Elle a pu apporter son trait architectural à ce paysage urbain, en travaillant à la fois avec la texture de la pierre, la complexité des demi-teintes et la ressemblance exacte et parfaitement mesurée du réverbère et de la grille. Avec le temps, elle a développé un niveau de précision incroyable et réussissait même à se corriger toute seule.

On a pris un format A1 pour améliorer certains points qui n'étaient toujours pas faciles pour Michèle. On s'est donc inspiré de Vermeer et de son subtil jeu sur le clair-obscur afin de composer une nature-morte à l'ancienne.

On y est resté pas mal de temps pour bien travailler chaque objet, créer la lumière tamisée venant de la fenêtre, la texture de l'étain le volume des fruits, la profondeur de la pièce. Selon moi cette nature-morte était une vraie pépite, car, en la finissant, Michèle est passé à un niveau supérieur, celui d'artiste.

Actuellement on travaille sur un paysage inspiré de la région des Pyrénées. On découvre comment peindre des nuages, l'herbe, l'eau, les animaux, mais aussi comment créer des plans et des perspectives aériennes.